Question interessante au demeurant : est-ce que le web 2.0 est la nouvelle bulle ?
Quand on voit la valorisation de youtube, on peut sérieusement se poser la question.
En tout cas ce que l'on sait c'est que le web 2.0 n'est pas qu'une bulle et c'est déjà cela ...
J'ai cherché à définir qu'était le web 2.0 dans d'autres posts. le web 2.0 est avant tout (c'est mon interprétation) la nouvelle génération du web : c'est en fait le prolongement de tout ce qui a été fait sur internet, pour n'en retenir que le plus efficient : le contributif, le mode ASP et l'open source.
Pour ce qui est l'echauffement des valorisations, il est ineluctable : une révolution technologique comme internet (et oui elle continue depuis maintenant près de 10 ans..) est faite de paris sur l'avenir, de recherches et développements, de nouveaux concepts et de nouveaux modèles.
L'nnovation ne peut qu'engendrer la spéculation : le risque technologique se traduit sur les marchés financiers par des risques financiers et donc des perspectives de gains importantes qui se traduit par un effet de surchauffe sur ces valeurs.
30/12/2006
11/12/2006
Open source
J'ai participé le mois dernier à une table ronde sur l'open source à la CCIP. De nombreux acteurs étaient présents, dont bon nombre de sociétés de services pour logiciel libre. J'ai pu constater que nombre d'applications sont maintenant matures sur le marché et qu'avec un peu d'accompagnement on peut les utiliser dans un environnement professionnel.
Rien ne vaut un bon test
J'ai donc testé par moi-même quelques outils : open office (le office gratuit...) et joomla (un cms pour créer des sites webs). Bon il faut un peu de courage, mais vraiment la communauté a apporté toute sa valeur et essaye d'aider les autres au maximum pour que ces outils soient mis à la portée de tous. (forum, guide d'utilisation, traduction...)
Je conseille l'utilisation d'open office beaucoup de fonctionnalités standards, à part si vous utilisez des macros, c'est vraiment très bien et en plus on peut conserver les formats "standards" (de fait) de la bureautique (doc, xls, ppt...).
Je le conseille d'autant plus à des entreprises de taille importante : rien que la suppression des coûts inéherents à la gestion des licences en justifie le basculement !
Je parlerai de joomla une autre fois car je n'ai pas terminé de le tester et le mettre en oeuvre.
Des questions méta-physiques
On en parle depuis longtemps de l'open source. Les prémices à l'image de Linux étaient une affaire d'informaticiens (ou nerds...) : on contribue tous ensemble au projet, le logiciel appartient à tous.
Mais maintenant que la techno est mature, et que mécaniquement la part de ces outils va devenir prépondérantes: on doit se poser la question sur le devenir des logiciels avec licence ... cela doit phosporer chez microsoft !!
En effet, d'ici peu la grande majorité des clients ne voudra plus payer une licence mais seulement les services rendus : intégration, personnalisation, formation et exploitation. C'est d'ailleurs ce qui se passe dans l'administration française qui a très vite adopté le logiciel Libre.
Alors comme justifier des investissements lourds en R&D sans amortissement de licence ?
Faut-il faire basculer le modèle des éditeurs de logiciel sur celui de la SSII et ne facturer que du service ? comment rester innovant ? faut-il avoir une double politique : Premium payant et standard en Open Source ?
Enfin beaucoup de questions à creuser dans les futurs posts..
Alors comment faire quand on investit beaucoup en recherche et développement pour amortir ces frais ???
Rien ne vaut un bon test
J'ai donc testé par moi-même quelques outils : open office (le office gratuit...) et joomla (un cms pour créer des sites webs). Bon il faut un peu de courage, mais vraiment la communauté a apporté toute sa valeur et essaye d'aider les autres au maximum pour que ces outils soient mis à la portée de tous. (forum, guide d'utilisation, traduction...)
Je conseille l'utilisation d'open office beaucoup de fonctionnalités standards, à part si vous utilisez des macros, c'est vraiment très bien et en plus on peut conserver les formats "standards" (de fait) de la bureautique (doc, xls, ppt...).
Je le conseille d'autant plus à des entreprises de taille importante : rien que la suppression des coûts inéherents à la gestion des licences en justifie le basculement !
Je parlerai de joomla une autre fois car je n'ai pas terminé de le tester et le mettre en oeuvre.
Des questions méta-physiques
On en parle depuis longtemps de l'open source. Les prémices à l'image de Linux étaient une affaire d'informaticiens (ou nerds...) : on contribue tous ensemble au projet, le logiciel appartient à tous.
Mais maintenant que la techno est mature, et que mécaniquement la part de ces outils va devenir prépondérantes: on doit se poser la question sur le devenir des logiciels avec licence ... cela doit phosporer chez microsoft !!
En effet, d'ici peu la grande majorité des clients ne voudra plus payer une licence mais seulement les services rendus : intégration, personnalisation, formation et exploitation. C'est d'ailleurs ce qui se passe dans l'administration française qui a très vite adopté le logiciel Libre.
Alors comme justifier des investissements lourds en R&D sans amortissement de licence ?
Faut-il faire basculer le modèle des éditeurs de logiciel sur celui de la SSII et ne facturer que du service ? comment rester innovant ? faut-il avoir une double politique : Premium payant et standard en Open Source ?
Enfin beaucoup de questions à creuser dans les futurs posts..
Alors comment faire quand on investit beaucoup en recherche et développement pour amortir ces frais ???
05/12/2006
La fiche de paye electronique
Comme passer à la fiche de paye électronique ? c'est un enjeux important économiquement : plus de 190 millions d'euros d'économie et écologiquement, des milliers d'arbres sauvés...
Or, il n'y a pas d'interdiction réglementaire à la fiche de paye électronique (obligation de conserver une copie) et du côté technique, tout est près : la technologie d'archivage (30 ans) est disponible, les outils d'éditions de fiches en PDF aussi ...
Par contre le frein psychologique est lourd, il faut s'habituer à l'idée de ne plus avoir sa fiche de paye en papier ... il faut être près à gérer un document immatériel (son classement, sa conservation) et plus on aime bien vérifier que tout est correct ou cas où...
Il ne manque plus que le coup de pousse : une déclaration du gouvernement incitant la dématérialisation permettrait certainement de débloquer l'inconcient collectif... et ce qu'a fait JF Coppé en juillet 2006 en présentant son projet au conseil des ministres. Indéniablement, la déclaration a fait office d'electrochoc pour preuve le nombre de banques qui s'interesse actuellement aux services de coffre-fort virtuel.
Mais revenons sur l'état de l'inconscient de nos concitoyents sur ce sujet : je viens de tomber sur un sondage fait par le journal du net auprès de ses lecteurs à propos de la dématérialisation des fiches de paye ...
C'est encourageant : seulement 15% des personnes interrogées sont contre , 40% sont près à sauter le pas et 35% veulent avoir le choix.Et enfin 14% de suspicieux qui pensent que c'est surtout avantageux pour l'entreprise !!
L'idée fait son chemin...
Or, il n'y a pas d'interdiction réglementaire à la fiche de paye électronique (obligation de conserver une copie) et du côté technique, tout est près : la technologie d'archivage (30 ans) est disponible, les outils d'éditions de fiches en PDF aussi ...
Par contre le frein psychologique est lourd, il faut s'habituer à l'idée de ne plus avoir sa fiche de paye en papier ... il faut être près à gérer un document immatériel (son classement, sa conservation) et plus on aime bien vérifier que tout est correct ou cas où...
Il ne manque plus que le coup de pousse : une déclaration du gouvernement incitant la dématérialisation permettrait certainement de débloquer l'inconcient collectif... et ce qu'a fait JF Coppé en juillet 2006 en présentant son projet au conseil des ministres. Indéniablement, la déclaration a fait office d'electrochoc pour preuve le nombre de banques qui s'interesse actuellement aux services de coffre-fort virtuel.
Mais revenons sur l'état de l'inconscient de nos concitoyents sur ce sujet : je viens de tomber sur un sondage fait par le journal du net auprès de ses lecteurs à propos de la dématérialisation des fiches de paye ...
C'est encourageant : seulement 15% des personnes interrogées sont contre , 40% sont près à sauter le pas et 35% veulent avoir le choix.Et enfin 14% de suspicieux qui pensent que c'est surtout avantageux pour l'entreprise !!
L'idée fait son chemin...
Completement web 2.0
Complement sur le web 2.0 : ayant lu une interview de Tim O'Reilly le créateur de la formule "Web 2.0", Je complete mon précédent post de deux-trois remarques :
Tim o'Reilly compare le passage du web au web 2.0 à l'arrivée du personnal computer qui a bouleversé totalement le marché dominé par IBM et ses mains frames pour lancer l'ére du logiciel et la main mise du marché par Microsoft. C'est un fait, la comparaison a du sens il y a effectivement un bouleversement énorme : l'internet est devenu une véritable plateforme de services.... merci le haut débit. Il parle de "Tiping Point" que je traduirai bien par point d'inflexion : nous sommes passé à une nouvelle ère et le retour en arrière est irréversible...
Le web 2.0 bouleverse le marché en s'appuyant sur l'effet réseau : le " Network effect" qui valorise l'intelligence collective et la contribution de chacun et met au rebut le logiciel. Le logiciel est maintenant une vision dépassée des applications informatiques car trop statique et totalement fermé. L'application doit évoluée rapidement et être ouverte au contribution de chacun. Cette révolution, est certainement due à la généralisation de l'utilisation des composants 'open source et de linux, qui bouleverse les business Models.
Les grands gagnants : red hat, google
Le grand perdant : microsoft.
L'open source mérite d'ailleurs une analyse un peu plus poussée... comme l'irréversibilité de la révolution, on tellement vu des mouvements de balancier entre la vision cliente ("remote") et la vision serveur ...
Tim o'Reilly compare le passage du web au web 2.0 à l'arrivée du personnal computer qui a bouleversé totalement le marché dominé par IBM et ses mains frames pour lancer l'ére du logiciel et la main mise du marché par Microsoft. C'est un fait, la comparaison a du sens il y a effectivement un bouleversement énorme : l'internet est devenu une véritable plateforme de services.... merci le haut débit. Il parle de "Tiping Point" que je traduirai bien par point d'inflexion : nous sommes passé à une nouvelle ère et le retour en arrière est irréversible...
Le web 2.0 bouleverse le marché en s'appuyant sur l'effet réseau : le " Network effect" qui valorise l'intelligence collective et la contribution de chacun et met au rebut le logiciel. Le logiciel est maintenant une vision dépassée des applications informatiques car trop statique et totalement fermé. L'application doit évoluée rapidement et être ouverte au contribution de chacun. Cette révolution, est certainement due à la généralisation de l'utilisation des composants 'open source et de linux, qui bouleverse les business Models.
Les grands gagnants : red hat, google
Le grand perdant : microsoft.
L'open source mérite d'ailleurs une analyse un peu plus poussée... comme l'irréversibilité de la révolution, on tellement vu des mouvements de balancier entre la vision cliente ("remote") et la vision serveur ...
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